Qui n'a jamais vu un chien se gratter ? Ce geste banal et courant peut avoir de nombreuses explications : une piqûre de moustique, une petite démangeaison, etc. Il arrive toutefois qu'il soit le fait d'une maladie - notamment d'une maladie de peau telle que la dermatite atopique.
Assez courante au sein de la gent canine, elle est susceptible d'impacter sensiblement la qualité de vie de l'animal et ne peut être guérie. Il existe toutefois des solutions pour en limiter les symptômes.
À quoi est due la dermatite atopique ? Quels en sont les symptômes ? Certains chiens y sont-ils particulièrement exposés ? Comment traiter un animal atteint ?
Aussi appelée parfois eczéma atopique ou atopie, la dermatite atopique est une maladie de peau chronique, inflammatoire et prurigineuse (c'est-à-dire causant des démangeaisons) qui est d'origine allergique.
Autrement dit, elle est due à une altération de la barrière cutanée couplée à une réaction allergique à des allergènes environnementaux tels que la poussière, le pollen, les acariens, les poils d'autres animaux, la pollution aérienne, etc. Elle n'est pas propre au chien : on la retrouve aussi chez d'autres espèces, dont l'humain.
C'est une affection d'origine génétique et qui se transmet de manière héréditaire. Les mécanismes sous-jacents sont toutefois encore mal connus. En tout cas, elle apparaît assez tôt dans la vie de l'individu touché, comme l'a notamment montré une étude intitulée « Prevalence and features of canine atopic dermatitis in Hungary » et publiée en 2006 dans la revue scientifique Acta veterinaria hungarica : sur les 600 chiens suivis à cette occasion, les deux tiers ont développé les premiers symptômes entre 4 mois et 3 ans.
Chez le chien comme chez l'Homme, la dermatite atopique résulte de la combinaison de deux facteurs, tous deux d'origine génétique :
Ainsi, un chien atopique possède un système immunitaire excessivement efficace, qui surréagit lorsque certaines molécules inoffensives pénètrent dans l'organisme, et les attaque comme s'il s'agissait de microbes. Ce sont surtout les acariens et la poussière qui ont le plus de chances d'occasionner une réaction anormale, mais le risque existe aussi pour d'autres types d'allergènes tels que la moisissure, le pollen, les squames ou encore la salive de puce.
En ce qui concerne la peau, quand elle est saine et en bonne santé, elle forme une barrière quasiment imperméable empêchant à la fois les microbes et les allergènes de pénétrer dans l'organisme. En revanche, dans le cas d'un chien atopique, elle est en mauvais état et a tendance à sécher rapidement. Or, une peau sèche est moins efficace pour repousser les particules indésirables. Ces dernières pénètrent alors plus facilement dans la peau, et donc dans l'organisme.
La présence combinée de ces deux facteurs implique une nette prédisposition aux inflammations cutanées causées par des allergies et/ou des infections : c'est ce que l'on appelle la dermatite atopique. Celle-ci est d'origine génétique, mais son mécanisme exact demeure mal connu - comme d'ailleurs ceux qui sont à l'origine des allergies : les scientifiques ont à ce jour peu de visibilité sur les mutations génétiques impliquées. Ce qui est sûr en revanche, c'est que la maladie se transmet de manière héréditaire : si un chien est atopique, il y a de fortes chances qu'au moins une partie de ses petits soient touchés eux aussi.
En théorie, la dermatite atopique peut toucher n'importe quel chien. Dans la pratique, comme elle se transmet de manière héréditaire, elle est davantage présente chez certaines races que chez d'autres.
Celles qui sont les plus à risque sont le Berger Allemand, le Bouledogue Anglais, le Bouledogue Français, le Boxer, le Dalmatien, le Golden Retriever, le Labrador, le Shar-Peï, le Shih Tzu et le Westie. Il en existe toutefois beaucoup d'autres.
Il s'agit en tout cas d'une maladie courante, puisque divers travaux évaluent à environ 10% le pourcentage d'individus touchés au sein de la gent canine. C'est le cas notamment d'une étude intitulée « The ACVD task force on canine atopic dermatitis (I): incidence and prevalence » et publiée en 2001 dans la revue Veterinary immunology and immunopathology.
Il existe toutefois de fortes disparités en fonction notamment de la race, mais aussi du mode de vie : en particulier, un chien qui vit en ville a plus de risques d'être touché qu'un autre qui vit en milieu rural, en raison de la quantité accrue d'allergènes auxquels il est exposé.
La dermatite atopique apparaît généralement tôt : dans la majorité des cas, le chien a moins de 3 ans. Toutefois, comme elle évolue par crises entrecoupées de phases d'accalmie de durée plus ou moins longue (de plusieurs semaines à plusieurs mois en général), elle n'est pas toujours facile à identifier.
Lors d'une période de crise, les symptômes généralement présents sont une peau sèche, d'intenses démangeaisons, des mordillements et/ou des rougeurs. Ils peuvent être présents n'importe où sur le corps et sur une zone plus ou moins étendue, mais sont souvent localisés au niveau des yeux, de la gueule, des oreilles, du ventre, des aisselles, des pieds et/ou de l'appareil génital. Dans certains cas, on constate aussi la présence de petits boutons sur la peau, voire de pustules (des grosseurs contenant du pus) sur ces mêmes zones.
Si le chien se gratte intensément, sa peau peut s'épaissir et/ou subir une hyperpigmentation, c'est-à-dire noircir par endroits. En outre, ces grattements aggravent l'état de l'épiderme (la couche supérieure de la peau), ce qui le rend encore plus vulnérable aux infections bactériennes ou fongiques - ces dernières sont alors fréquentes.
Les phases de crise durent plus ou moins longtemps (de quelques jours seulement à plusieurs mois), avant de finir par s'atténuer et laisser la place à des phases d'accalmie, lors desquelles les symptômes sont fortement réduits voire inexistants. Ils finissent toutefois par revenir plus ou moins rapidement - en tout cas en l'absence de traitement.
Quoi qu'il en soit, la dermatite atopique ne guérit pas spontanément : un chien touché reste donc atteint toute sa vie. En revanche, elle s'atténue parfois avec l'âge : les crises se font alors plus rares et/ou les symptômes moins prononcés. Elles peuvent toutefois s'aggraver à nouveau en cas de stress, de mauvaise alimentation ou de choc psychologique.
Par ailleurs, en plus des symptômes de la dermatite atopique, qui sont d'ordre cutanés, le chien présente souvent d'autres problèmes de santé en parallèle. En effet, son atopie reflète le fait qu'il a un système immunitaire très réactif, ce qui peut avoir diverses autres conséquences. En particulier, il est courant qu'il souffre également d'allergies diverses, notamment alimentaires (susceptibles de se manifester notamment par des troubles digestifs) et/ou respiratoires (avec par exemple à la clé des éternuements ou de la toux). Il ne s'agit pas à proprement parler de symptômes de la dermatite atopique, mais plutôt de conséquences supplémentaires de sa prédisposition aux réactions allergiques.
Si on soupçonne son chien d'être atteint de dermatite atopique, nul besoin de paniquer : il ne s'agit pas d'une maladie mortelle - ni d'ailleurs forcément grave. En effet, pendant les phases d'accalmie, il vit assez normalement et n'a pas de symptômes très gênants - voire pas de symptômes du tout.
Le principal problème vient en fait des crises, leur récurrence et leur intensité. En effet, si les symptômes sont sévères et/ou fréquents, la dermatite atopique peut vite devenir handicapante et dégrader fortement sa qualité de vie. S'il se gratte beaucoup, il peut même finir par abîmer durablement sa peau (lésions étendues, hyperpigmentation...), ce qui augmente le risque d'infections.
En résumé, il est difficile de conclure à une éventuelle gravité de la dermatite atopique dans l'absolu. Si le chien a des symptômes légers et peu étendus (par exemple localisés seulement au niveau des oreilles), il mène une existence à peu près normale et ne souffre pas notablement de son état. Si en revanche il fait fréquemment des rechutes et a des symptômes gênants (notamment des démangeaisons) une bonne partie de l'année, sa qualité de vie risque d'être dégradée.
La dermatite atopique n'est pas facile à reconnaître sur la seule base des symptômes, car ces derniers sont globalement communs à un grand nombre de maladies de peau. De plus, les phases d'accalmie sont parfois longues entre deux crises, ce qui peut brouiller les pistes et faire croire à plusieurs maladies distinctes qui se succéderaient.
Pour établir un diagnostic fiable, le vétérinaire se base donc sur un ensemble d'éléments tels que l'âge qu'avait l'animal lors de l'apparition des symptômes, la localisation de ces derniers, la réponse de l'organisme à divers médicaments et l'élimination d'autres causes possibles comme la gale ou les aoûtats. Le cas échéant, l'apparition régulière d'infections cutanées sans raison apparente peut aussi mettre la puce à l'oreille.
Des examens complémentaires tels qu'une prise de sang sont parfois utiles, notamment lorsque le vétérinaire souhaite tenter une désensibilisation - c'est-à-dire rendre le chien moins sensible aux allergies, pour limiter l'ampleur des crises de dermatite atopique. Ils permettent en effet d'identifier les molécules au contact desquelles le système immunitaire surréagit, et de baser la désensibilisation en fonction.
La dermatite atopique n'est pas soignable : si un chien en est atteint, il le sera toute sa vie. Toutefois, certains traitements permettent d'atténuer les symptômes et d'espacer les crises - voire de les faire disparaître. Le plus efficace est la désensibilisation : elle réduit l'ampleur des réactions de l'organisme à certains allergènes bien précis. Elle s'accompagne toutefois généralement d'autres soins - notamment de la peau.
Quoi qu'il en soit, le traitement à mettre en place dépend de la gravité de l'atteinte : il est assez léger en cas d'inflammation légère et ponctuelle, et beaucoup plus lourd si les symptômes sont sévères et/ou fréquents. Quoi qu'il en soit, le vétérinaire est assurément la personne la plus apte à indiquer ce qu'il convient de faire : il propose le meilleur traitement à mettre en place, et l'ajuste chaque fois que nécessaire pour s'adapter au mieux lorsque les symptômes évoluent dans le temps. Il peut même revoir le traitement à la baisse voire l'arrêter totalement si les symptômes s'atténuent avec les années.
Selon les cas, le traitement peut s'avérer assez coûteux, en particulier si de nombreux médicaments et/ou soins de la peau sont nécessaires. Toutefois, les dépenses correspondantes sont rarement prises en charge par les assurances santé pour chien classiques, car il s'agit d'une maladie d'origine génétique.
La désensibilisation est une technique très utilisée pour le traitement de certaines allergies, afin d'en diminuer la virulence.
Elle consiste à administrer à intervalles réguliers (généralement une fois par mois) de toutes petites quantités d'un allergène auquel l'individu est sensible, afin que son système immunitaire « s'habitue » à cette molécule et réagisse moins violemment à l'avenir. Elle est un peu longue à donner des résultats, puisqu'il faut souvent attendre plusieurs mois voire plusieurs années. Elle a toutefois l'avantage d'être efficace, peu coûteuse et de causer peu d'effets secondaires.
Néanmoins, plus que la durée nécessaire avant qu'elle ne produise ses effets, la principale limite de la désensibilisation est qu'elle suppose que le vétérinaire parvienne à identifier les allergènes auxquels le chien atopique est sensible. Or, cela n'est pas toujours possible.
En tout cas, comme les résultats sont généralement au rendez-vous dès lors qu'une désensibilisation peut effectivement être mise en place, elle est généralement recommandée comme traitement principal en cas de dermatite atopique - surtout lorsque les symptômes sont handicapants.
Même dans le cas où la désensibilisation fonctionne, un chien atopique n'est pas forcément à l'abri de refaire des crises - qui toutefois sont alors généralement moins violentes. Il est donc important de limiter les contacts avec les allergènes problématiques autant que faire se peut, pour éviter de nouvelles réactions.
Parmi les mesures simples à mettre en place, on peut :
Ces mesures doivent bien sûr être adaptées à chaque chien, et notamment aux allergènes auxquels il est le plus sensible et/ou qu'il a le plus de chances de rencontrer dans son environnement.
Naturellement, toutes les allergies ne peuvent être évitées - en particulier celles liées au pollen, à la poussière ou aux acariens. Néanmoins, ces quelques précautions permettent tout de même généralement d'en réduire l'intensité et/ou la fréquence, et donc in fine les symptômes.
La dermatite atopique n'a pas uniquement comme origine une prédisposition aux allergies : elle découle également d'un problème cutané qui empêche la peau de jouer correctement son rôle de barrière contre les microbes et les allergènes. Divers soins peuvent améliorer son état et lui permettre de mieux repousser ces derniers.
Cela passe notamment par le fait de bien l'hydrater, car la peau d'un chien atopique est plus sèche que celle de ses congénères en bonne santé. Pour cela, on peut :
Ces soins renforcent la barrière naturelle que constitue l'épiderme contre les molécules extérieures - notamment les allergènes. Ils permettent dans le même temps d'apaiser les éventuels désagréments qu'entraîne souvent une peau sèche : démangeaisons, picotements, tiraillements...
Selon les cas, une combinaison de plusieurs d'entre eux peut être utile pour augmenter l'efficacité du traitement. Demander conseil à un vétérinaire permet de savoir comment agir au mieux.
La peau du chien a besoin de beaucoup de nutriments pour être en bon état : de l'eau bien sûr, mais aussi des protéines, des lipides (notamment des acides gras essentiels), des minéraux (par exemple du zinc), des vitamines (en particulier la A), etc.
Un autre moyen d'améliorer son état, et donc son efficacité comme barrière contre les microbes ainsi que les allergènes (et ce faisant d'atténuer les symptômes d'une dermatite atopique), est de donner à l'animal une alimentation de qualité adaptée à sa condition.
Dans le cas où la maladie n'est que faiblement prononcée, il n'est pas forcément nécessaire de remplacer sa nourriture habituelle : une simple complémentation en acides gras essentiels peut suffire. Une solution pour ce faire est de donner de l'huile de saumon à son chien, en la versant simplement dans sa gamelle.
En revanche, dans un cas plus sévère, il peut être utile de revoir de fond en comble les aliments qui lui sont donnés.
En tout cas, il est généralement recommandé d'opter pour une alimentation hypoallergénique (c'est-à-dire qui a peu de chances de causer des réactions allergiques), car l'animal est prédisposé aux allergies en général. Bien sûr, s'il est effectivement sensible à un aliment en particulier, il faut bannir ce dernier de sa gamelle.
Pour savoir exactement quelle alimentation donner à un chien atteint de dermatite atopique afin de le soulager, le mieux est de demander conseil au vétérinaire.
Selon les cas, divers médicaments permettent d'espacer les crises et/ou de soulager les symptômes d'un chien souffrant de dermatite atopique.
Parmi les nombreux traitements susceptibles d'être utiles, on peut citer notamment :
Tout chien atopique n'a pas forcément besoin de l'ensemble de ces médicaments, ni des mêmes dosages : tout dépend en fait de la fréquence et la gravité des symptômes. Certains n'en ont d'ailleurs pas besoin du tout. C'est le vétérinaire qui se charge de définir le traitement le plus adapté à chaque animal.
Dans tous les cas, celui-ci ne permet pas de guérir la maladie : si on l'arrête, les choses reviennent peu à peu à la normale. Il faut donc généralement le prendre sur la durée, en continu ou par périodes en fonction des cas.
Il arrive toutefois que la dermatite atopique devienne moins sévère avec les années : un allègement voire un arrêt de la médication est alors possible si les symptômes finissent par devenir suffisamment légers pour ne plus impacter notablement la qualité de vie de l'animal.
La dermatite atopique étant une maladie génétique et héréditaire, le seul moyen de la prévenir est d'éviter de faire se reproduire des chiens qui en sont atteints, pour qu'ils ne la transmettent pas à leur descendance.
Certes, un chien atopique ne donne pas forcément naissance à des petits qui le sont aussi. Toutefois, dans la mesure où les mécanismes sous-jacents (notamment les gènes impliqués et leur mode de transmission) sont encore mal connus, il est difficile de savoir comment se transmet concrètement la maladie, et quels sont les mariages les plus à risques. Dans le doute, la prudence impose de ne pas faire se reproduire un individu touché, y compris avec un congénère sain : c'est le meilleur moyen d'obtenir des petits épargnés par cette maladie.
Cela dit, faute de connaître les mécanismes à l'oeuvre sur le plan génétique, il n'existe pas encore de test de dépistage permettant d'identifier un chien atopique avant l'apparition des premiers symptômes. Or, celle-ci peut n'avoir lieu qu'après plusieurs années de vie. Il arrive donc parfois qu'un animal ait déjà donné naissance à une ou plusieurs portées lorsqu'on se rend compte qu'il est en fait touché par la dermatite atopique.
La dermatite atopique touche beaucoup de races, et dans l'ensemble sa prévalence au sein de la gent canine serait d'environ 10%. Le risque d'y être confronté est donc loin d'être négligeable.
Elle est d'autant plus problématique qu'elle n'apparaît généralement pas avant l'âge de 4 mois, et parfois même avant plusieurs années. Par conséquent, un chiot à vendre provenant d'un éleveur est généralement trop jeune pour avoir déjà des symptômes.
Pour éviter d'adopter un animal affecté par la dermatite atopique, le mieux est d'observer attentivement l'état de sa peau et son pelage. C'est toutefois loin d'être une garantie totale, car il est parfaitement possible que les symptômes ne commencent à apparaître plus tardivement. Dès lors qu'il a moins de 3 ans, il faut en faire de faire de même avec ses parents si c'est possible, ou au moins se renseigner à leur sujet.
Il faut noter en tout cas que la dermatite atopique n'est pas considérée comme un vice rédhibitoire. Cela signifie qu'on ne peut obtenir l'annulation de la vente ou prétendre à un quelconque remboursement si on a acheté un chien qui peu de temps après développe cette maladie. Raison supplémentaire de faire montre de vigilance au moment de l'adoption...
La dermatite atopique est une maladie complexe, causée à la fois par une prédisposition aux allergies et par un problème cutané qui rend la peau davantage vulnérable aux agressions extérieures. Elle évolue par phases plus ou moins longues et espacées, et ses symptômes sont assez variables d'un chien à l'autre.
Le traitement étant globalement assez lourd et multiple, il est surtout utilisé pour soulager les cas les plus sévères. Il comprend plusieurs aspects, à savoir une désensibilisation (si c'est possible), des traitements naturels pour la peau, une élimination des allergènes de l'environnement, une alimentation de qualité et/ou des médicaments. Il n'est pas toujours simple à mettre en place, mais permet d'améliorer notablement la qualité de vie de l'animal atteint.
Bonjour,
J'ai un braque français de 21 mois qui a commencé à avoir des manifestations allergiques de ce type à 10 mois en avril 2010 et depuis nous ne nous en sortons pas : visites mensuels chez le véto, et même examens spéciaux chez le grand centre véto de Lille (59) : à un moment donné il a été soigné pour la toux de chenil car ils présentait aussi les symptômes ce cette maladie mais c'est toujours pareil : il se gratte et tousse à certains moments de la journée : il est actuellement sous traitement par inhalation avec du flixotide.... nous restons en relation avec le centre véto de Lille : que faire de plus? c'est pourtant un chien superbe , qui s'est bien développé et adorable....