Compagnons fidèles et attachants, chiens et chats sont considérés depuis des années comme des membres à part entière des familles.
Toutefois, ce tableau idyllique ne doit pas faire oublier certains aspects plus sombres. En effet, chaque année, de nombreux animaux domestiques viennent alimenter un vaste trafic, dont les montants en jeu sont colossaux. En effet, le trafic d’animaux est le quatrième au monde derrière le trafic d’armes, le trafic de stupéfiants et la traite d’êtres humains.
Le trafic d’animaux domestiques recouvre différents aspects : vente illégale, commerce international de fourrures, tests en laboratoires... Disposant de moyens de lutte souvent dérisoires, les Etats donnent l’impression d’être dépassés par l’ampleur du phénomène.
Le commerce illégal de chiens et de chats est difficile à quantifier avec exactitude, en raison du caractère nébuleux de la chaîne d’approvisionnement internationale.
On sait toutefois que des centaines de milliers de chiens et de chats, et même des millions selon l’organisation de défense des animaux PETA (People for the Ethical Treatment of Animals), sont vendus de façon illégale chaque année, et que ce trafic génère un chiffre d’affaires de plusieurs dizaines de millions d’euros.
Rien qu’en France, selon l’ANTAC (Agence Nationale contre le Trafic des Animaux de Compagnie), on estime qu'il y a environ 75.000 chiens et chats volés chaque année, et 100.000 chiots qui arrivent illégalement sur le territoire national. Outre ceux qui sont rendus à leur maître en échange du paiement d'une rançon, les animaux volés alimentent plusieurs types de trafics :